L’Olympique de Marseille surfe sur une vague positive. Sur une série de trois victoires consécutives toutes compétitions confondues depuis la défaite frustrante au Real Madrid, les Phocéens se présentent à Metz ce samedi avec l’ambition de continuer leur remontée au classement de la Ligue 1. En conférence de presse ce vendredi, Roberto De Zerbi a insisté sur la nécessité de rester « humble » face à un adversaire « difficile ». Mais l’entraîneur italien, fidèle à son tempérament entier, avait visiblement un message à faire passer. Il est revenu sur la victoire historique dans le Classique face au PSG (1-0) et n’a pas mâché ses mots envers certains « collègues parisiens ».

La victoire face au PSG minimisée ? De Zerbi sort les griffes

Visiblement agacé par la manière dont la performance de son équipe a été analysée dans la capitale, De Zerbi a livré une mise au point cinglante. Il a regretté que certains aient minimisé l’exploit de l’OM en prétextant que Paris avait aligné une « équipe B ou C ». « Je pense que vos collègues parisiens auraient pu avoir un petit peu plus de respect par rapport à ce qui a été dit et apprécier vraiment l’effort qui avait été fait, » a-t-il lancé. Un tacle direct qui vise à revaloriser la victoire de prestige obtenue par ses hommes.

Pour appuyer son argumentation et prouver que son équipe a bien battu une formation de très haut niveau, De Zerbi a utilisé un exemple récent et malin : la performance de ce même PSG quelques jours plus tard en Ligue des Champions. « Au final, ils vont jouer à Barcelone et ils remportent le match sans que le Barça réussisse à passer dans la moitié de terrain adverse en deuxième mi-temps. Donc je pense qu’on peut quand même dire que nos joueurs ont fait un très gros match. » Une manière de dire que cette équipe parisienne, même remaniée, était tout sauf une équipe au rabais.

De Zerbi exige le respect des médias pour la victoire face au PSG

Méfiance et humilité avant le déplacement à Metz

Cette sortie médiatique pleine de caractère illustre la confiance retrouvée du groupe marseillais. De Zerbi a admis que le début de saison avait été « difficile », entre les mauvais résultats et le mercato agité. Selon lui, le déclic est venu de l’arrivée de « joueurs forts » qui sont aussi de « belles personnes », mais aussi de la prise de conscience collective après le match au Real Madrid, qui a été « déterminant pour comprendre certaines choses ». L’équipe semble désormais avoir trouvé son rythme et adhérer totalement à la philosophie de son coach.

Malgré ce tacle et la bonne dynamique, De Zerbi reste extrêmement prudent avant le déplacement en Moselle. Il a prévenu ses joueurs du piège que représentent les équipes « très fermées, très physiques » comme Metz. Pour lui, la qualité ne suffira pas : « Si tu ne mets pas l’envie sur le terrain, les qualités d’une équipe qui est normalement supérieure ne se voient pas. » Il attend donc de ses hommes de l' »humilité » et des « sacrifices » pour espérer enchaîner une quatrième victoire consécutive.