Novak Djokovic court toujours après un potentiel 25e titre du Grand Chelem. Mais, actuellement, la route est barrée par Jannik Sinner et Carlos Alcaraz qui se sont partagés les derniers tournois du Grand Chelem.

Le Serbe a évoqué en conférence de presse ses chances contre les deux meilleurs mondiaux actuellement : « La condition physique est logiquement le facteur le plus important dans un match au meilleur des trois manches, plutôt que dans un match au meilleur des cinq manches.

Mais tout est lié, évidemment, avec le mental et le jeu. Si vous n'êtes pas à 100 % physiquement contre ces gars-là, vous vous sentez comme si vous aviez un demi-temps de retard, et cela affecte tout le match.

Cela affecte l'ensemble du jeu, les échanges et différents aspects de la rencontre. C'est ce que j'ai dit après l'US Open, car j'ai vraiment senti que disputer un match au meilleur des cinq manches contre ces joueurs dans les dernières phases du tournoi était très difficile pour moi.

J'ai l'impression de ne pas être aussi frais qu'eux en demi-finale. Et ce n'est pas grave. Je veux dire, c'est juste un fait biologique que je dois finir par accepter. Je continue à travailler aussi dur que possible dans ces circonstances pour défier ces gars ou surtout me défier moi-même, et vraiment voir ce que je peux faire dans tous les tournois auxquels je participe.

Bien sûr, le meilleur des trois manches, la durée du tournoi, idéalement sept jours, mais la plupart des Masters se jouent sur près de deux semaines. C'est là que je pense avoir plus de chances de remporter un trophée ou d'obtenir un résultat significatif.

À part les matchs que j'ai perdus contre les deux meilleurs joueurs du monde, je pense avoir très bien joué en Grand Chelem et atteint les demi-finales à chaque fois.

Cela en dit long sur le niveau et la régularité, et j'en suis bien sûr ravi. Mais en même temps, il y a une partie de moi qui est toujours gagnante, qui veut être la meilleure. J'ai eu la chance de vivre les plus grands moments de ce sport au cours de mes 20 ans de carrière.

C'est vrai que ce n'est pas idéal, je suppose, quand on joue de grands matchs et qu'on perd contre les meilleurs joueurs du monde actuellement. Mais cela ne me décourage pas de continuer.

Je ne joue pas au tennis uniquement pour obtenir des résultats et remporter des trophées, il y a plusieurs autres raisons qui me poussent à continuer.

L'une d'entre elles est évidemment de ressentir l'amour et le soutien du monde entier et d'espérer encore contribuer, en participant à de grands événements, à la croissance du tennis en tant que sport.

C'est ce qui me motive. Cela me donne aussi la chair de poule chaque fois que je marche sur le court et que les gens m'acclament et m'encouragent, c'est un sentiment merveilleux. »

Djokovic fera son entrée en lice à Shanghai contre Marin Cilic.