Il n’a pas eu besoin de citer de nom. Une phrase a suffi. À l’issue de la victoire renversante du PSG à Barcelone (2-1), Gonçalo Ramos a lâché une déclaration qui a résonné comme une gifle : « Si tu veux être la meilleure équipe, il faut le montrer sur le terrain et pas parler. » Un message percutant, reçu cinq sur cinq du côté catalan, où les mots de Lamine Yamal à la veille du choc avaient mis le feu aux poudres. Et cette fois, ce sont bien les Parisiens qui ont eu le dernier mot, en s’imposant sur le gong malgré une avalanche d’absences.

« Pas parler, agir » : Ramos fait taire le Barça

La pique de Ramos n’a rien d’anodin. Elle répond directement à la communication provocatrice de Yamal, qui avait promis « échec et mat » au PSG après les propos d’Hakimi sur Nuno Mendes. En marquant le but de la victoire dans un Montjuïc hostile, l’attaquant portugais a incarné cette philosophie : celle d’un champion d’Europe qui préfère les actes aux promesses. « On est les champions d’Europe, je ne peux dire que ça », a-t-il ajouté dans un sourire, comme pour rappeler que Paris, désormais, ne se contente plus de discours.

Cette leçon d’efficacité, Luis Enrique l’a également soulignée en conférence de presse : « Je pense qu’on a fait un très bon match. C’a été difficile car au départ le Barça avait le ballon. Mais on a marqué et on a gagné en confiance. Je pense qu’on a été meilleurs en deuxième mi-temps. » Malgré un effectif décimé, son équipe a su élever son niveau dans les moments clés et profiter de la fougue de ses jeunes pour inverser la tendance.

« On croit toujours en nous »

Parmi eux, Nuno Mendes, impérial sur son couloir, a rappelé l’état d’esprit d’un groupe soudé : « C’était un match serré mais on croit toujours en nous. On a beaucoup de blessés, mais les joueurs qui ont joué ont été top. Même avec beaucoup d’absences, on a montré notre travail. » Une mentalité saluée par Luis Enrique, qui a qualifié Mendes et Hakimi de « deux meilleurs latéraux du monde ».

Enfin, Senny Mayulu, buteur et symbole de la jeunesse triomphante du PSG, a insisté sur cette force collective : « On n’a pas lâché après leur but. Chaque joueur se donne à fond, c’est notre mentalité. » Son égalisation a relancé Paris, et son discours rejoint celui de Ramos : parler ne suffit plus, seul le terrain fait foi. Une réponse nette aux provocations catalanes et un message envoyé à toute l’Europe : ce PSG-là n’a pas besoin de mots pour s’imposer.