

Les Marseillais ont livré leurs impressions après la démonstration face à l'Ajax. Un mot revient : émotion.
« C’est pour ça que je suis revenu, pour vivre des matchs comme ça. » La phrase de Pierre-Emerick Aubameyang résume à elle seule l’état d’esprit marseillais après la démonstration face à l’Ajax (4-0). Au-delà de la performance collective XXL, c’est l’émotion qui a dominé les réactions d’après-match. Treize ans après la dernière victoire en Ligue des Champions au Vélodrome, les joueurs ont mesuré la portée symbolique de cette soirée.
Aubameyang, l’homme qui vit pour ces moments
Élu homme du match après ses deux passes décisives et son but, « Auba » n’a pas caché sa joie : « La vie est belle ! C’était un super match. C’était important de bien démarrer à domicile. » À 36 ans, le Gabonais a retrouvé ces grandes émotions européennes qui l’avaient poussé à revenir dans le sud de la France. « L’ambiance était incroyable. Ce sont des émotions qu’il faut vivre en tant que joueur. Il y a qu’ici qu’on peut vivre des choses comme ça. »
Le capitaine a également salué sa capacité d’adaptation : « Il faut savoir s’adapter car l’équipe en a besoin. J’essaie de m’adapter (à un nouveau poste) mais ça se passe bien. » Une polyvalence qui a permis à De Zerbi de le repositionner selon les besoins, tout en conservant son efficacité légendaire devant le but.
Paixão explose enfin au grand jour
Auteur d’un doublé en six minutes qui a plié le match, Igor Paixão a vécu sa soirée de consécration : « Je suis très heureux. Grâce à Dieu j’ai pu marquer deux buts. Cette équipe est très forte, on a donné un grand spectacle. » Le Brésilien, dont le rendement était jusque-là discret depuis son arrivée onéreuse, a senti la confiance collective : « Ma famille était ici et m’a soutenu. Ce match était gratifiant, ça donne de la confiance à l’équipe. »
Arthur Vermeeren, titularisé pour la première fois, a lui aussi savouré : « Je me suis bien senti, le match était très bien. L’ambiance au Vélodrome était bien. C’était un beau match. » Le jeune Belge incarne les paris gagnants de De Zerbi, qui a osé laisser Højbjerg et Gomes sur le banc.