
À quelques heures de PSG-Auxerre, un détail sur la gestion impitoyable de Luis Enrique refait surface : trois minutes de retard peuvent coûter cher.
À quelques heures de la réception d’Auxerre ce samedi soir (21h05), les joueurs du PSG savent que la rigueur est plus que jamais de mise. Avec Luis Enrique, rien n’est laissé au hasard, aucune approximation n’est tolérée. L’Espagnol n’a cessé de le marteler depuis son arrivée à Paris : l’ordre, la ponctualité et l’engagement ne sont pas des options, mais des obligations. Et ceux qui s’en écartent, même légèrement, s’exposent à des conséquences immédiates.
Car ce n’est pas une légende : selon France Football, l’entraîneur du PSG a déjà sanctionné par le passé un joueur pour… trois petites minutes de retard. L’épisode remonte à son passage à l’AS Rome, où il n’avait pas hésité à écarter Daniele De Rossi, figure emblématique du club, simplement pour avoir franchi la porte du centre d’entraînement avec trois minutes de retard. La sanction avait surpris tout le vestiaire, mais elle avait aussi envoyé un message clair : sous Luis Enrique, le statut ne protège personne.
Avec Luis Enrique, même les légendes n’ont pas été épargnées
Ce ne fut pas un cas isolé. À Rome toujours, Francesco Totti avait été laissé sur le banc pour un manque d’implication jugé insuffisant à l’entraînement. Plus tard, au FC Barcelone, c’est Lionel Messi lui-même qui s’est retrouvé sur le banc après une altercation verbale avec son coach. Ces décisions, impensables pour beaucoup, illustrent un trait constant du technicien : l’intérêt collectif passe avant tout, quelles que soient les hiérarchies ou les noms inscrits sur le maillot.
Au-delà des sanctions, Luis Enrique impose une discipline stricte dans tous les aspects du quotidien. Les joueurs doivent émarger à leur arrivée, les portables sont bannis à table, les pesées sont quotidiennes et les blessés sont tenus de se soigner au centre. Grâce à des GPS connectés, il surveille vitesse, puissance et fréquence cardiaque, distribuant même des clés USB individuelles après chaque match pour analyser la performance de chacun.
Un avertissement implicite avant Auxerre
Cet épisode du passé résonne particulièrement à l’heure où Paris veut rebondir après sa défaite à Marseille. Luis Enrique ne l’a jamais caché : il se considère comme le leader absolu de son équipe, celui dont les décisions ne se discutent pas. Et à ceux qui seraient tentés de relâcher leur attention ce samedi soir, son histoire parle d’elle-même : trois minutes suffisent parfois à faire basculer une carrière sur le banc.