Absent des courts depuis sa défaite en finale de l'US Open, face à Carlos Alcaraz, Jannik Sinner était de retour ce jeudi pour son entrée en lice dans l'ATP 500 de Pékin. Opposé à Marin Cilic, l'Italien s'est montré impérial pour décrocher une victoire en ne concédant que quatre petits jeux (6-2, 6-2). Après la rencontre, le numéro deux mondial s'est présenté en conférence de presse. Battu à deux reprises en finale de Grand Chelem cette année par Carlos Alcaraz, le Transalpin a notamment évoqué les changements dans son jeu, en particulier au service, pour tenter de rivaliser avec son principal adversaire.
Vidéo - La victoire de Jannik Sinner face à Marin Cilic à Pékin
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"Je réfléchis beaucoup à l'aspect technique"
"J'ai l'impression que j'ai fait un grand match aujourd'hui. Marin est un joueur très difficile à affronter, son pic est très haut, donc j'ai réussi à le breaker assez tôt dans les deux sets, ce qui m'a donné la confiance nécessaire pour continuer. Je réfléchis beaucoup, surtout au service en ce moment. Parfois, je suis un peu lent pour frapper le premier coup, mais j'espère que cela deviendra le plus automatique possible. Je dis toujours que 90 % de mon jeu consiste à essayer de continuer à faire ce que je fais et 10 % à essayer de varier. Je réfléchis beaucoup en ce moment, mais encore une fois, tous les joueurs le font. Je suis heureux de pouvoir travailler sur des choses, je suis heureux d'avoir une super équipe autour de moi qui comprend cela, donc nous continuons à pousser.
Mon pourcentage de service est très important pour ma carrière. Je réfléchis beaucoup à l'aspect technique et je gère aussi ma direction et mes variations. Il est normal que ma vitesse moyenne baisse parfois, mais avec un pourcentage plus élevé. Aujourd'hui, je pense avoir très bien servi ; servir est notre objectif. En ce moment, j'essaie d'automatiser mes mouvements et tout ce à quoi je dois penser."
"Je suis satisfait de ma saison"
Jannik Sinner a également évoqué la perte de la place de numéro un mondial et son duel à distance avec Carlos Alcaraz : "Moins de pression en tant que numéro deux mondial ? Je ne pense pas que ce soit une question de pression. La saison s'est déroulée comme elle s'est déroulée. Certes, nous nous sommes partagé les Grands Chelems, mais nous avons tout de même eu deux saisons très différentes. Je suis satisfait de la saison que j'ai faite et que je fais encore, car elle a été extraordinaire. Celle d'Alcaraz est également extraordinaire, il a remporté tellement de titres. Il mérite d'être numéro un. Il a disputé plus de tournois et les a tous très bien joués. Il a gagné ou obtenu d'excellents résultats, il mérite donc d'être là. La saison n'est pas encore terminée : il y a le Masters 1000 de Shanghai et de Paris-Bercy, les Finales ATP de Turin et la Coupe Davis. Il reste encore de grands tournois à disputer."
