
Le Santiago Bernabéu, forteresse imprenable ? Et si le secret de la réussite du Real Madrid à domicile ne tenait pas seulement au talent de ses joueurs, mais à une astuce bien rodée pour déstabiliser ses adversaires ?
C’est une accusation grave qui commence à faire grand bruit en Espagne. Le Real Madrid, leader invaincu de la Liga, aurait trouvé une combine pour favoriser ses résultats à domicile. Une manœuvre qui, selon certains observateurs, frôlerait la tricherie en créant des conditions de jeu à la limite du supportable pour les équipes visiteuses. Le nouveau Bernabéu, bijou de technologie, serait devenu une arme de manipulation massive.
Le Bernabéu transformé en « sauna »
Alors, de quoi s’agit-il ? Le Real Madrid a-t-il trouvé le moyen d’influencer l’arbitrage ou le VAR ? Pas du tout. La manipulation serait bien plus… climatique. Selon une partie de la presse espagnole, le club utiliserait son nouveau toit rétractable pour créer un véritable « effet de serre » dans le stade. Toit fermé, le Bernabéu se transformerait en « sauna », avec une chaleur et une humidité étouffantes.
Lors du dernier match contre l’Espanyol, le commentateur Manolo Loma a été le premier à tirer la sonnette d’alarme. Le journaliste Miguel Ruiz a enfoncé le clou : « Il fait très chaud au Santiago Bernabéu. À la 10e minute de la seconde mi-temps, toute l’équipe [du Real] est allée au banc pour boire et s’hydrater. » Une scène qui suggère que les joueurs madrilènes, prévenus, sont mieux préparés à supporter ces conditions extrêmes que leurs adversaires.
Un « coup de pouce » qui fait jaser
Officiellement, le toit est fermé pour « créer une meilleure atmosphère ». Officieusement, beaucoup y voient une manière de « tirer avantage » et de fatiguer plus rapidement les visiteurs. Il n’y a pas de fumée sans feu, surtout quand la fumée vient d’un sauna… Cette polémique, même si elle repose sur des hypothèses, jette le trouble.
Cette idée que le Real Madrid bénéficierait d’un petit « coup de pouce » à domicile ne surprendra sans doute pas les supporters de l’OM, qui ont fait les frais de la loi du Bernabéu la semaine dernière en Ligue des Champions. Le club madrilène n’a peut-être pas besoin de ça pour gagner, mais cette histoire de toit ajoute une nouvelle ligne à la légende, parfois sulfureuse, de sa forteresse imprenable.