

Qualifié pour sa première demi-finale sur le circuit ATP à Hangzhou, Valentin Royer poursuit son ascension express. Tombeur d’Andrey Rublev samedi puis de l’Américain Learner Tien dimanche (7-6 [0], 4-6, 6-2), le Français de 24 ans s’est offert une semaine déjà historique pour lui. "Non seulement c’est une joie mais aussi un énorme soulagement, expliquait-il à L’Équipe. C’est tout le boulot qu’on a effectué qui aboutit, une addition de petits maillons qui créent une bonne chaîne solide."
Vidéo - Valentin Royer au micro de Tennis Actu en avril
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Loin de s’emballer, le 88e mondial garde la tête froide. "Ce n’est pas un aboutissement, mon objectif c’est d’aller en deuxième semaine de Grand Chelem et de jouer de grands joueurs sur de grands courts", prévient-il. Son entraîneur Julien Gillet souligne une progression constante : "Son niveau est en progression, il arrive à casser un peu plus de barrières."
"Quand j'entre sur le terrain pour jouer Rublev, je me dis rien à faire qu'il ait été top 5"
Lucide mais sans complexe, Royer ne recule pas devant les cadors. "Quand je rentre sur le terrain, que ce soit un top 100, Andrey Rublev ou autre, je me dis : rien à faire qu’il ait été 5e, je vais faire de mon mieux. Comme dirait Makélélé, Brésil ou pas Brésil, m’en bats les couilles", a-t-il lâché dans un éclat de rire au quotidien sportif. Une référence directe à Claude Makélélé, ancien international français de football, qui avait popularisé cette formule peu académique.
Lundi, il visera encore plus haut avec un duel 100% français face à Corentin Moutet pour une place en finale. "Je suis super fier de ce qu’on accomplit avec mon équipe. Avec cet état d’esprit et ce travail, je pense qu’on peut aller loin."