
Valentin Royer a surpris le monde du tennis en s’imposant face à Andrey Rublev à Hangzhou. Dans son interview post-match, il dévoile comment sa préparation mentale a fait toute la différence.
Royer a réussi une performance XXL en huitièmes de finale du tournoi de Hangzhou. Opposé à la tête de série numéro 1, Andrey Rublev (14e mondial), le Français a réussi à s’imposer en deux manches (6-4, 7-6), remportant par la même occasion sa toute première victoire en carrière contre un joueur du top 20.
Après le match, le 88e joueur du classement ATP s’est ainsi exprimé sur la rencontre, lui qui affrontera Learner Tien pour une place en demi-finales dans la journée de samedi dans le tournoi chinois.
« J'ai dû jouer presque le meilleur tennis de ma vie. C'est un match qui est de très bonne qualité, mais il y a encore pas mal de choses à améliorer, notamment au retour, un peu dans le déplacement aussi.
Je n'ai pas mis que des coups gagnants sur les lignes avec les yeux fermés ! Je n'ai rien fait d'exceptionnel dans le tie-break. J'ai juste joué mon jeu. Et puis j'ai pas mal servi. C'est vrai qu'avant j'avais un peu tendance, dès qu'il y avait un tie-break, à stresser et à ne pas appliquer le plan de jeu correctement.
Là, c'est le travail avec mon préparateur mental qui a payé pour rester au contact, garder la pression, garder le plan de jeu en tête, et surtout garder de l'engagement. Aujourd'hui, je pense que tout le travail accumulé, les heures de travail sur les services, les retours, le mental, à parler, à avoir des doutes, des questionnements, ça a payé. Cela prouve qu'il n'y a pas de mystère, il n'y a que le travail qui paie », a ainsi affirmé Royer pour l’Équipe.