
Le Stade Rennais a concédé le nul (2-2) à la toute fin du temps additionnel à Nantes, alors que les Bretons menaient 0-2 à la pause. Habib Beye a une explication.
Rennes a craqué à la fin
« Je pense qu’on a été déstabilisés par les blessures d’Alidou Seidu à la tête et de Valentin Rongier au mollet, qui ont été deux moteurs de notre équipe sur la première période. Valentin sur l’équilibre et Alidou sur la capacité à mixer nos sorties à trois et repasser à une défense à quatre, et surtout à contenir Abline les situations éventuelles de profondeur. On a eu moins de maîtrise. Eux ont mis plus d’intensité, plus de maîtrise aussi, et malheureusement, on n’est jamais vraiment revenu dans cette première période. Dans un stade comme celui-ci, avec les émotions liées au derby, on n’a pas été capable de maintenir notre avance. Il y a eu deux mi-temps, une pour le Stade Rennais puis une pour le FC Nantes. Le résultat, au vu du match, est logique », a reconnu Habib Beye.