
À la veille de la Laver Cup 2025 à San Francisco, Alexander Zverev partage son attachement à l’événement, révèle des coulisses étonnantes et évoque son rôle de leader au sein d’une Team Europe métamorphosée.
Il est habitué aux grands rendez-vous, aux finales en cinq sets et aux tribunes en fusion. Mais pour Alexander Zverev, la Laver Cup, c’est autre chose. « C’est très spécial, il y a une atmosphère très différente des autres tournois », confie-t-il.
Depuis la première édition à Prague en 2017, le numéro 3 mondial a vu cet événement devenir un rendez-vous à part dans le calendrier. « L’intensité était déjà très élevée dès la première année. Tout le monde était à fond, même s’il n’y avait pas de points ATP. C’est ça qui rend ce tournoi unique », explique-t-il.
L’un des souvenirs les plus marquants de Zverev en Laver Cup ? Son match décisif contre Frances Tiafoe l’an passé, à Berlin :
« C’est un moment que je n’oublierai jamais. Gagner ce point pour mon équipe, ce dernier jour… C’était très spécial pour moi », se remémore-t-il avec émotion.
Cette année, à San Francisco, la Team Europe affiche un visage rajeuni. Et Zverev, désormais l’un des vétérans du groupe, prend ce rôle très à cœur. Aux côtés de Casper Ruud, Carlos Alcaraz et Yannick Sinner, l’Allemand voit naître une alchimie prometteuse, notamment en double.
« Il y a beaucoup de nouveaux visages. J’espère pouvoir leur transmettre ce que la Laver Cup représente, l’émotion qu’on ressent sur le court. Casper, Carlos et moi avons déjà discuté. Il y a un duo qui se dégage. J’ai l’impression qu’on peut faire quelque chose de très fort ensemble.
Quand avez-vous l’occasion d’avoir le numéro 1, 2 ou 3 mondial dans la même équipe que vous ? D’avoir leurs conseils, leur soutien ? D’habitude, ce sont vos adversaires… Là, ce sont vos coéquipiers. C’est irréel. C’est l’une des semaines les plus funs de l’année. Tout le monde lâche prise, on rigole, on se soutient… C’est unique. »