

Le PSG a écrasé l’Atalanta 4-0 en ouverture de la Ligue des Champions : entre satisfaction et ambition, les réactions parisiennes donnent le ton.
Le Paris Saint-Germain n’a pas manqué son retour sur la scène européenne. Vainqueur éclatant de l’Atalanta (4-0), le champion d’Europe en titre a offert à son public une soirée de gala pour ouvrir sa campagne en Ligue des Champions. Une victoire qui, au-delà du score, confirme la sérénité d’un groupe déjà tourné vers les grands rendez-vous.
Luis Enrique insiste sur l’exigence
Interrogé après la rencontre, Luis Enrique a salué une prestation aboutie tout en rappelant la nécessité de rester vigilant : « Un très beau match. On est contents. On a créé beaucoup d’occasions et mérité la victoire. Mais il faut améliorer chaque phase de jeu. » L’entraîneur espagnol a également glissé un mot sur le penalty manqué par Barcola, esquivant la polémique d’un sourire, et a reconnu son inquiétude pour Joao Neves, sorti blessé.
De son côté, Nuno Mendes a tenu à souligner la progression du collectif. « C’est plus difficile que l’an dernier, mais aujourd’hui on a contrôlé du début à la fin. On est sur le bon chemin », a déclaré le latéral portugais, buteur en seconde période. Une façon de rappeler que, malgré l’ampleur du succès, le groupe reste concentré sur son objectif : défendre sa couronne européenne.
Un collectif en ordre de marche
Le succès face à l’Atalanta a également confirmé la richesse de l’effectif parisien. Marquinhos a ouvert le score, Kvaratskhelia a signé un exploit individuel, et les entrants, comme Gonçalo Ramos, ont apporté leur pierre à l’édifice. Même frustré devant le but, Barcola s’est illustré par une passe décisive. Une démonstration de force collective qui donne des garanties à Luis Enrique.
Avec cette victoire nette et sans bavure, Paris envoie un signal clair à la concurrence. Contrairement à l’an dernier, où l’entame fut poussive, le PSG démarre pied au plancher. De quoi donner confiance avant le choc contre l’OM, tout en rappelant à l’Europe entière que le tenant du titre n’entend pas céder son trône sans combat.