

Lors de son passage dans l’émission « Super Moscato Show » sur RMC, où il s’est exprimé sur son nouveau rôle de capitaine de la Team Europe de la Laver Cup avant de revenir sur la dernière finale de Roland‐Garros entre Carlos Alcaraz et Jannik Sinner, Yannick Noah a expliqué pourquoi il était trop difficile de comparer des joueurs de différentes époques.
« Déjà, si tu es un génie de ta génération, ça suffit. On aime bien débattre mais quand je vois des images de ma finale à Roland‐Garros ou d’autres matchs, je me dis que (qu’aujourd’hui) c’est un autre niveau. Il y avait les raquettes en bois, quand tu voulais servir à 195km/h, tu te déboitais l’épaule. Maintenant, même des filles servent à cette vitesse en seconde balle. Donc c’est difficile de comparer. Mentalement, on était costaud. Physiquement, la préparation était différente, mais quand j’ai arrêté de jouer et que je faisais un footing, même sept, huit ans après, j’étais devant. Mais si tu mets les images de moi quand je jouais et d’Alcaraz aujourd’hui, ce n’est pas un jeu, c’est le nombre de points que je gagne qu’on va compter. »
Publié le mercredi 17 septembre 2025 à 19:51