

2024 a été l'année de la révélation pour Elina Avanesyan, un troisième tour pour sa première participation à l'Open d'Australie. Puis sa première finale dans un tournoi WTA ou encore sa première victoire sur une top 10. Des performances qui lui ont permis de se faire une place dans le top 50 mondial. Pourtant bien lancée donc, l'Arménienne est bien moins en vue en cette année 2025, battue au premier tour des quatre Grands Chelems, seulement 27 rencontres disputées, pour 12 petites victoires. Ce samedi, l'ex-Russe s'est exprimée sur ses réseaux sociaux pour expliquer cette saison décevante, elle qui a notamment été touchée par une mononucléose au cours de l'année.
Hi everyone,
I wanted to take a moment to share something more personal with you all, because these past months have been very challenging for me.
Back in March, I was diagnosed with mononucleosis. At first I didn’t fully realize how much it would affect me, but soon I was…
— Elina Avanesyan (@ElinaaAvanesyan) September 13, 2025
"Hâte d'être de retour en compétition sans douleur"
"En mars dernier, on m'a diagnostiqué une mononucléose. Au début, je n'avais pas vraiment conscience de l'impact que cela aurait sur moi, mais je me sentais rapidement épuisée en permanence, sans énergie, et même les entraînements les plus simples devenaient vraiment difficiles. C'était d'autant plus difficile à accepter que les deux premiers mois de la saison s'étaient si bien passés. Je jouais à un haut niveau, je me sentais en pleine forme et je prenais vraiment du plaisir à jouer au tennis. Passer de cela à un sentiment de faiblesse et d'incapacité à performer était incroyablement frustrant.
Puis, à Miami, j'ai commencé à souffrir d'importantes douleurs au poignet, dont la guérison a été longue. Alors que je pensais aller mieux, j'ai subi un nouveau contretemps : une douleur à l'épaule, et depuis, c'est comme si de rien n'était. Ces problèmes physiques ont été très difficiles à gérer, d'autant plus que mon corps n'était pas encore complètement remis de la maladie. J'ai l'impression que tout a mis plus de temps que d'habitude à guérir, ce qui rend le processus encore plus difficile.
Pouvoir rejouer a été un grand pas en avant, mais concourir sans se sentir soi-même sur le court est vraiment difficile. Plus que tout, ce qui me manque le plus, c'est de pouvoir combattre à mon plus haut niveau et de profiter du jeu comme je le sais. C'est ce qui me motive chaque jour à persévérer.
Je crois que ce n’est qu’un chapitre, et j’ai hâte d’être de retour en compétition sans douleur, en bonne santé et plus fort que jamais."