Après un troisième tour à Wimbledon, Arthur Rinderknech va découvrir les joies d’une deuxième semaine en Grand Chelem à l’US Open. Ce vendredi à New York, le Varois a pris le dessus sur son pote Benjamin Bonzi (4-6, 6-3, 6-3, 6-2) pour s’offrir un 4e tour de gala face à Carlos Alcaraz. Après son nouvel exploit, le Français est passé en conférence de presse où il a analysé son exploit et s’est livré sur les liens qu’il entretient avec les États-Unis, un pays spécial pour lui.
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“Ce qui m’a le plus plu est ma stabilité mentale”
“[Ce qui m’a le plus plu aujourd’hui] n’est peut-être pas mon tennis, mais je dirais ma stabilité mentalement. Tous mes matchs n’ont pas été faciles pour l’instant. J’ai toujours perdu au moins un set et c’était toujours des batailles. Mais j’avance, et c’est le plus important, surtout avec cet état d’esprit solide.”
“Alcaraz ? Je veux juste profiter du moment et me donner une chance”
Le tout jeune trentenaire a ensuite évoqué la montagne qui l’attend au prochain tour avec une affiche rêvée contre le numéro 2 mondial. “Je veux juste profiter du moment sur le court. Me donner une chance, y croire et faire confiance à l’équipe qui m’entoure. Je veux juste rester calme, relax et y aller.”
“Je dis souvent que l’US Open est mon deuxième Grand Chelem après Roland-Garros”
Enfin, Arthur Rinderknech a expliqué à quel point il est spécial pour lui de réussir son meilleur résultat en Grand Chelem en carrière aux États-Unis, pays où il est venu étudier dans sa jeunesse.
“Je dis souvent que l’US Open est mon deuxième Grand Chelem après Roland-Garros. J’aime jouer ici chaque année, ça fait partie de mon ADN avec l’université à l’époque. Je n’étais simplement pas assez bon pour être pro à 18 ans, et je ne voulais pas l’être à cette époque. Ce n’était pas mon rêve d’être un joueur de tennis professionnel à 18 ans. J’aime le tennis, j’aime les matchs en équipe plus que les matchs en simple, mais je voulais juste continuer à jouer et ne pas voyager à travers le monde chaque semaine et mettre beaucoup de pression financière sur ma famille.” Après Alexander Zverev à Wimbledon, le Français aura une nouvelle occasion de faire chuter un Top 3 mondial en Grand Chelem.
