Cinq jours après sa rentrée des classes à La Beaujoire contre Nantes (1-0), le Paris Saint-Germain remettait le couvert, ce vendredi, pour sa première de la saison devant ses supporters au Parc des Princes.

Après les Canaris, c’est Angers, une autre formation de l’ouest appelée à jouer son maintien dans l’élite, qui se dressait sur la route du champion en titre. Un défi largement dans les cordes de ce PSG encore expérimental, dans une fin d’été aux allures des pré-saison improvisée.

Contrairement aux dernières sorties, Luis Enrique avait sorti le onze de gala. Malgré les états de forme disparates et forfaits de circonstance, le technicien espagnol avait concocté une équipe proche de celle des héros de Munich, excepté le poste de gardien, où Lucas Chevalier enchaînait, et Bradley Barcola, comblant l’absence sur blessure de Kvara. Des choix qui ont été payants dans le contenu proposé.

Le PSG poursuit sa montée en puissance

Si l’ensemble reste évidemment très perfectible, le club de la capitale a fait respecter son standing pour signer un second succès de rang et s’installer provisoirement dans son fauteuil de leader. Il fallait s’attendre, encore, à une configuration d’attaque-défense face à un bloc bas et compact. Ce scénario a bien eu lieu.

Mais les Parisiens ont su trouver l’ouverture grâce à Fabian Ruiz, auteur d’une frappe précise du droit en début de seconde période (1-0, 50e). Un premier but qui n’a pas vraiment changé la physionomie du match.

Avec une possession de balle écrasante et de longues phases de temporisation, Paris a géré son avantage intelligemment, quitte à lâcher un peu les chevaux en fin de match mais le percutant Nuno Mendes ou un Fabian Ruiz décidément intenable n’ont pas pu faire le break. Avant cela, Ousmane Dembélé, remuant comme Désiré Doué, avait expédié un penalty dans le ciel parisien (30e) – sans conséquence. Paris avance et évite les pépins. Mission accomplie.