

Andrey Rublev est réputé pour son caractère volcanique sur le court. Quand ça ne tourne pas pour lui, il n’est pas rare de le voir crier ou frapper sa raquette sur lui‐même. L’aspect mental du 15e joueur mondial est souvent pointé du doigt comme une limite, pour espérer briser son plafond de verre des quarts de finale en Grand Chelem.
Si son entraîneur Fernando Vicente estime que ses excès de colère sont regrettables et peuvent le faire sortir de son match, il constate aussi que son protégé n’est pas meilleur quand son protégé reste stoïque.
« Certains joueurs comme Novak (Djokovic) semblent toujours vouloir être dans cet état d’esprit colérique pour être compétitifs. D’autres, par contre, n’ont aucun caractère et se contrôlent. Il y a un groupe de joueurs, que ce soit Daniil (Medvedev), Andrey ou Novak lui‐même, qui tentent parfois de semer le trouble là où il n’y en a pas pour créer cet esprit de compétition, mais cela n’aide pas beaucoup à long terme. Je dirais qu’Andrey a eu de moins bons résultats lorsqu’il était constamment discret, et qu’il n’était pas lui‐même non plus. Il s’agit donc de maîtriser ces moments et d’accepter qu’on ne peut pas toujours gagner. Si on ne comprend pas, qu’on nous explique et qu’on rechute, car les rechutes arrivent, il faut y travailler. Il faut visualiser qu’on peut perdre, qu’on peut gagner, et lorsqu’un problème survient, essayer de le résoudre du mieux possible avec les outils à notre disposition », a précisé l’Espagnol, dans un entretien accordé à Mundo Deportivo.
Publié le jeudi 21 août 2025 à 20:01