

A Roland‐Garros, après son match héroïque face à Munar, un de mes voisins en tribune médias m’avait dit : « Fils est généreux. Il a du talent mais son physique n’est pas adapté au tennis d’aujourd’hui. Il est trop massif, il a pris trop de muscles. Aujourd’hui, on ne cherche pas de la puissance mais de la vitesse et de l’agilité ».
Des propos pas dénués de sens quand on analyse les physiques des joueurs du top 10 et surtout celui du numéro 1 mondial.
Si on peut oser une comparaison, on évoquera l’histoire du Tour de France. Dans le temps, il fallait avoir une caisse, maintenant il faut avoir du rythme et de l’explosivité.
C’est exactement le souci actuel du joueur français.
Alors oui, quand le physique tient cela peut faire des étincelles mais c’est un équilibre aléatoire car il faut avoir la force de bouger cette carcasse surtout sur un circuit où la surface dure prédomine avec ceux que cela induit en terme de traumatismes dans les appuis et les courses.
Alors comment faire ?
Peut‐être en changeant de « mindset » et en privilégiant la souplesse à la « lourdeur ».
Autrement, le risque est d’avoir une carrière en dents de scie, ce qui est déjà finalement le cas.
Publié le mardi 19 août 2025 à 18:18